SOS Chrétiens d’Orient : l’enquête à charge de Mediapart
1 mars 2022
Depuis une série d’articles publiés sur le site de Mediapart en 2020, l’association SOS Chrétiens d’Orient fait l’objet d’une enquête du parquet national antiterroriste pour complicité de crimes de guerre. Mais avec ces allégations, le site d’Edwy Plenel poursuit un autre objectif bien plus politique que judiciaire : nuire une nouvelle fois à Éric Zemmour. Décryptage.
« Mediapart a enquêté sur les activités de l’ONG SOS Chrétiens d’Orient. » annonce l’introduction d’une série d’articles à charge contre l’association venant en aide aux minorités chrétiennes au Moyen-Orient. Cette enquête, signée à trois mains et publiée entre septembre et octobre 2020, connait un nouveau souffle depuis le 17 février 2022. Ce jour-là, Mediapart révèle que l’ONG chrétienne fait l’objet d’une enquête du parquet national antiterroriste « pour complicité de crimes de guerre » en Syrie. Et ce, depuis décembre 2020.
Pourtant, SOS Chrétiens d’Orient assure n’avoir jamais eu connaissance d’une telle procédure judiciaire. Si deux journalistes auteurs de l’enquête – Ariane Lavrilleux et Elie Guckert – affirment avoir « été auditionnés en qualité de témoins par les gendarmes de l’Office centrale de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH) à l’automne 2021 », l’ONG n’a, pour sa part, jamais été contactée par les services judiciaires. Cette affaire montre qu’à l’instar de ce que Mediapart a réussi par le passé, le site a une nouvelle fois fait pression sur la justice pour arriver à ses fins. Mais au vu du dernier article publié par Mediapart le 17 février 2022, il semblerait que l’objectif des journalistes est plutôt éloigné de la Syrie.
Les journalistes militants de Mediapart
Cette enquête, déployée sur trois volets, a été menée par des journalistes militants qui se pâment du titre d’ « enquêteurs » pour arriver à leurs fins. L’enquête débute avec Stéphane Kenech qui signait un article sur Mediapart, en 2019, intitulé « Irak: Paris montre une inquiétante tolérance face aux condamnations à mort de ses ressortissants » dans lequel il s’inquiétait du sort des djihadistes partis en Irak. Mais plus encore, Stéphane Kenech dès le début de ses recherches, savait d’ores et déjà ce qu’il allait montrer. Un soir de février 2020, il appelle le bureau de l’association et déclare : « Je vais vous charger, je vais charger SOS. Vous êtes dans la merde jusqu’à un point vous n’imaginez même pas ! »
Mais rapidement, Stéphane Kenech se fait doubler par Mediapart pour qui il travaillait. Tous ses éléments et ses sources auraient été repris par trois journalistes à priori peu scrupuleux. Parmi eux, il y a tout d’abord Ariane Lavrilleux, journaliste bien-pensante installée en Égypte. Passée sur les bancs
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