Taha Bouhafs candidat antiraciste de La France insoumise aux législatives
26 avril 2022
Le journaliste-militant antiraciste Taha Bouhafs est parachuté par la France insoumise aux élections législatives à Vénissieux, "bastion de l'islam fondamentaliste" selon un rapport de la Cour des comptes de Paris.
C'est en 2018 que le nom de Taha Bouhafs devient médiatique. Après avoir filmé un « policier » frappant vertement un manifestant en marge du 1er mai, le jeune homme né en Algérie, connaît une notoriété fulgurante. Sans le savoir, il venait d'enregistrer Alexandre Benalla, coordinateur des services de sécurité du Président de la République et marcheur de la première heure, entrain d’usurper la fonction de policier. Ce proche d'Assa Traoré et d'Annasse Kazib est depuis le porte-voix journalistique d'une frange extrême de l'indigénisme en France. Habitué des polémiques, le jeune homme de 24 ans a notamment été condamné en septembre dernier par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir qualifié la policière syndicaliste Linda Kebbab d'"arabe de service" à laquelle il doit verser 2000 euros de dommages et intérêts et payer une amende de 1500 euros. Taha Bouhafs n'était pas à son premier propos polémique.
Les mille et une casseroles de Taha Bouhafs
Le militant franco-algérien s'illustre particulièrement sur Twitter. Déversant sans complexe sa bile sur le réseaux social, l'homme est suivi par plus de 134.000 personnes. Le soutien officiel du collectif Adama a plusieurs fois été épinglé pour des propos insultants et particulièrement dégradants. Militant pro-Palestine affiché, et anti-sioniste décomplexé, Taha Bouhafs s’était fendu d'un tweet plus que
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