Un tiers des protections policières lié à des menaces islamistes
3 février 2022
En France, une centaine de personnes sont placées sous protection policière. Accompagnées par le Service de la protection de la Police nationale (SDLP), 35 d’entre elles l’étaient pour des menaces islamistes rapporte Le Point.
Plus de 30%. Un tiers des personnes mises sous protection policière le sont à cause de menaces islamistes. Rapportés, mercredi 2 février, par le magazine Le Point, les chiffres annoncés le Service de la protection de la Police nationale est édifiant. Contraintes d’être protégées, ces personnes ont souvent suivi le même parcours : avoir critiqué l’islam, s’en être amusé, ou avoir voulu faire évoluer la religion musulmane.
Les journalistes particulièrement visés
Parmi les professions les plus touchées, on compte essentiellement des journalistes. D’après les informations du Point, parmi les 35 personnes placées sous protection, les journalistes sont en bonne place. Et pour cause, depuis les attentats contre Charlie Hebdo, les menaces envers ceux qui dénoncent dans la presse les dérives de l’islam n’ont fait que s’accroitre. Toute la rédaction du journal satirique est désormais sous protection policière. Son ancien directeur Philipe Val, est protégé depuis 2006 sous la mention UCLAT 2. Cette appellation correspond au plus haut niveau de menace qui peut peser sur une personnalité. La journaliste et écrivain Zineb El Rhazoui, camarade des journalistes assassinés de Charlie Hebdo, a elle aussi dû être placée sous protection. Dénonçant régulièrement l’islamisation de la société et refusant tout compromis avec l’islamisme, elle est également la cible d’insultes de la part de nombreux militants d’extrême gauche.
Ophélie Meunier
Récemment, dans un reportage diffusé sur M6, l’émission Zone Interdite enquêtait sur l’islamisation de Roubaix. Le programme montrait une ville gangrenée par l’islam rigoriste. Ophélie Meunier, présentatrice et voix-off de l’émission a reçu une multitude de menaces de morts sur les réseaux sociaux. Sur décision du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la jeune femme est depuis placée sous protection rapprochée.
Même sort pour l’imam Chalghoumi. Surnommé « l’imam des juifs » par ses détracteurs, le partisan d’un dialogue inter-religieux entre islam et judaïsme a vu plusieurs fois sa maison être vandalisée. Objet d’une fatwa de l’État islamique, l’imam de Drancy est désormais contraint de porter un gilet pare-balles.
N’oublions pas non plus la jeune Mila. Vivant recluse et constamment protégée la jeune femme avait eu le malheur de de se moquer de l’islam en 2020 sur les réseaux sociaux après qu’un individu ait invoqué le Coran pour dénoncer son homosexualité. Dans un entretien au Point, elle déclarait avoir « l’impression d’être morte tout en restant de ce monde ».