Politique

Valérie Pécresse de moins en moins appréciée des Français

2 mars 2022
Crédits photo : Jacques Paquier / Flickr Creative Commons
Temps de lecture : 2 minutes

D’après un récent sondage Elabe pour Les Échos, Valérie Pécresse est en chute libre. L’adhésion des électeurs de droite après sa victoire au Congrès LR semble aujourd’hui s’effriter.

Serait-ce la fin pour Valérie Pécresse ? À un peu plus d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle, la candidate investie par les Républicains chute dans les sondages après avoir commis bourdes sur bourdes. Le baromètre Elabe pour Les Échos confirme la dégradation de l’image de la candidate dans l’opinion. En effet, seuls 27% des Français interrogés déclarent avoir une image positive de la présidente de la région Île-de-France. Quant aux sympathisants LR, plus d’une personne sur deux (54%) a une image négative de la candidate. Le journal Les Échos observe une perte significative de l’effet positif du Congrès sur la campagne de Valérie Pécresse, tenu en décembre dernier. En effet, celle-ci perd 6 points de capital sympathie en un seul mois et est la candidate qui enregistre la plus forte baisse passant de la quatrième à la dixième place du classement.

« Un problème de positionnement politique »

Valérie Pécresse a déçu. Après son meeting catastrophique, selon les observateurs sur place, la candidate a fortement perdu en crédibilité. Phénomène qui se retrouve dans les sondages sur les intentions de vote et dans le classement des personnalités politiques les plus appréciées. Bernard Sananès, président de l’Institut Elabe, relève pour Les Échos : « Cela traduit à la fois une forme de doute qui s’est installé dans son électorat de droite et un problème de positionnement politique, qui ne s’est pas clarifié puisqu’elle perd partout ».

Le conflit en Ukraine n’aide pas la candidate à retrouver une dynamique. Le chef de l’État, déjà en tête dans les sondages depuis des mois, est désormais à 28% des intentions de vote, profitant de la crise qui renforce sa stature. Pour l’heure la candidate préfère taper sur ses concurrents direct : Marine Le Pen et Éric Zemmour, autrefois plus favorables à Vladimir Poutine. « Nous n’avons pas besoin d’un Poutine français mais d’une présidence gaulliste », s’exclamait mardi le chef de file des députés LR, Damien Abad, à l’Assemblée.

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