Hausse de la délinquance chez les mineurs étrangers isolés, professeur exfiltré et menacé à Trappes, augmentation des suicides chez les policiers… Cette semaine, Maud vous propose de décrypter ces trois sujets, témoignages à l’appui.
Les mineurs isolés étrangers un danger ?
Selon une de nos sources policières à Calais, les stations-service doivent se parer de murs de béton pour éviter que de jeunes migrants ne montent à bord des camions. « J’ai quand même vu des scènes où ils avaient envahi le port » ajoute-t-il. Tout cela face à des migrants souvent agressifs qui « se disent mineurs mais ne le sont pas souvent. Très souvent ils se disent mineurs pour être protégés, mais des vrais mineurs, j’en ai quasiment pas vu ». Mineurs isolés qui sont responsables de nombreux délits (en 2021, à Paris, 75% des mineurs déférés étaient des migrants) et dont le nombre n’a cessé d’augmenter (passant de 30 000 en 2015 à 60 000 en 2018).
À Trappes, une « Fatwa numérique » contre un professeur
Voulant répondre à ses élèves qui se plaignaient de ne voir que « des photos de blancs » dans les manuels scolaires, l’enseignante avait décidé de représenter Homo sapiens par le chanteur Soprano sur l’échelle de l’évolution humaine. Un parent d’élève a rapidement accusé l’enseignante de racisme. Après un rendez-vous avec l’homme, l’enseignante, voyant la grande ampleur sur les réseaux sociaux a décidé de porter plainte. Le père de famille, déjà connu des services de police a été condamné à 6 mois de prison ferme. Le professeur de SVT quant à lui a dû changer d’académie.
Sept suicides de policiers depuis janvier
Selon un baromètre de la mutuelle des forces de sécurité, 24% des 6 000 policiers interrogés « ont envisagé de se suicider ou entendu des collègues vouloir le faire au cours des 12 derniers mois ». Au total, selon la même étude, « 40% des policiers sont en détresse psychologique ». Cédric Vladimir, porte-parole d’Hors service souligne lors de notre entretien « 1 200 suicidés pour comprendre qu’il y a un problème. Visiblement si on suit les conclusions systématiques des enquêtes IGPN ou de l’administration ces 1 200 policiers avaient des problèmes personnels et leurs soucis ne venaient pas en lien avec leur activité ». Faisant face à des faits de violences quotidiens, les policiers sont soumis à des effets dévastateurs pour « la santé physique et psychologique » affirme-t-il.