L’air est lourd lorsque nous arrivons dans la Nièvre sur les coups de quinze heures. Quelques gouttes de pluie s’en vont bien vite alors que notre reportage commence. Nous sommes à Marzy, à quelques kilomètres Nevers, dans l’exploitation agricole de Sylvain où le candidat RN, Charles-Henri Gallois, nous a donné rendez-vous.
Économiste, essayiste, promoteur du Frexit, Charles-Henri Gallois n’est ni un inconnu, ni un parachuté. Ancien cadre de l’UPR, parti de François Asselineau, il l’avait quitté pour fonder son propre mouvement : Génération Frexit ; tout en publiant deux ouvrages – Les Illusions économiques de l’Union européenne et Énergie et Immigration : Reprenons le contrôle ! Originaire de Pougues-les-Eaux, ancienne station thermale à quelques kilomètres, les militants présents sur place le qualifient avec orgueil d’ « enfant du pays ».
La Nièvre, terre abandonnée
« Avant, Nevers, c’était quarante, cinquante mille habitants ! Maintenant, on est à moins de quarante mille, tout le monde s’en va… », peut-on entendre dans la bouche des habitants. Présent depuis plusieurs décennies, Philippe* a vu Nevers changer : « Je vivais dans un quartier, j’avais fondé une association pour m
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Eh oui, toute la France est en déliquescence et la seule chose qui puisse la sauver est le frexit. Le français en a peur mais ne voit pas qu’il est presque trop tard, dans très peu de temps le communotarisme prendra le pouvoir…