Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, "Parti de Dieu", parti politique et un groupe paramilitaire islamiste chiite, considéré comme terroriste, basé au Liban, a juré ce vendredi 16 février 2024 qu’il ferait payer à Israël « par le sang » le prix des civils tués au Liban cette semaine.
« Nos femmes et nos enfants qui ont été tués. L’ennemi paiera le prix de leur sang versé », a déclaré le chef du mouvement islamiste libanais dans une allocution télévisée. Il a prévenu que sa formation « disposait d’une énorme capacité de missiles de précision » qui peuvent couvrir le territoire israélien « de Kiryat Shmona (Nord) à Eilat (Sud) ». Dans la nuit de jeudi à vendredi, cinq combattants du Hezbollah et du mouvement allié Amal ont été tués lors de raids israéliens au Liban.
Les tirs entre Israël et le Hezbollah s'intensifient
Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiés, faisant craindre une escalade entre l'état Hébreu et Hezbollah. L’aviation israélienne aurait mené des frappes pendant la nuit sur cinq villages du sud du pays, d'après l’Agence nationale d’information (ANI).
Nabih Berri, président du Parlement et du mouvement chiite Amal, a quant à lui déploré la mort de trois de ses membres, tués par une frappe israélienne sur une maison du village d’Al-Qantara. Le groupe paramilitaire islamiste chiite Hezbollah a, pour sa part, annoncé la mort de deux de ses combattants.
Des civils touchés
Cette semaine, dix civils et cinq membres du Hezbollah, dont un responsable militaire, avaient été tués. Du côté israélien, une soldate est morte dans un tir de roquette tirée depuis le Liban, qui n’a pour l'instant pas été revendiqué.
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— franceinfo (@franceinfo) February 16, 2024
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